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La Cinquième République, notre meilleur atout pour réformer le capitalisme
28/07/2010 17:15
Dimanche, un membre du bureau national du Parti Socialiste, Philippe Baumel, a plaidé pour l’instauration d’une Sixième République, seule solution, selon lui, à la crise que nous traversons. Et si, au contraire, cette Constitution était notre meilleur atout pour l’avenir ?
Un problème de pratique, pas de Constitution
Philippe Baumel n’y va pas par quatre chemins : pour lui, « la Ve République n’en finit plus de finir de la réduction du destin de la nation à une collection d’itinéraires individuels. L’étalage des ambitions individuelles égotistes, le flirt avec l’argent, l’appétit de notoriété, la passion pour le faire savoir et le mépris pour les savoir faire, l’étalage des signes extérieurs de réussite donnent à la fin de la Ve République un coté tragi-comique qui rappelle les derniers jours de Concini à la Cour de France ».
Mais ces travers ne sont pas la conséquence bien spécifique de nos institutions mais seulement des problèmes qui frappent la classe politique depuis toujours. Bien sûr, nous atteignons un niveau rarement atteint avec Nicolas Sarkozy. Mais ces excès ne sont pas nouveaux et nul doute qu’ils continueront d’exister à l’avenir, quelque soit le système institutionnel que nous choisirons. La politique a toujours attiré des aventuriers en quête de pouvoir et de jouissances matérielles qui mettent leur ego et leurs envies avant tout autre chose. Le Parti Socialiste est bien placé pour le savoir, d’ailleurs…
Et la pratique des Institutions du Général de Gaulle démontre bien qu’il n’y a rien de malsain dans la Cinquième République. Lui payait ses factures d’électricité ou les repas donnés à titre privé. La « République irréprochable » a bien existé, de 1958 à 1969, et certainement pas de 1981 à 1995. Bref, il s’agit d’un faux procès. Et ce n’est pas totalement illogique dans un parti qui se méfie intrinsèquement de la force de l’exécutif et préfère les contre-pouvoirs, même s’il faut noter qu’une fois au pouvoir, les socialistes se sont finalement assez bien accommodés d’un exécutif fort…
Démocratie forte ou démocratie faible ?
Il est vrai que la conception même de la Cinquième République peut provoquer des débats. Il s’agit en effet d’une architecture qui donne beaucoup de pouvoir à l’exécutif, qui dispose de beaucoup plus de liberté que dans d’autres pays pour mener les politiques qu’il souhaite mener. Les contre-pouvoirs sont beaucoup moins forts dans notre pays qu’aux Etats-Unis, où Barack Obama, pourtant largement élu et disposant de majorités historiques au Congrès et au Sénat a pourtant eu toutes les difficultés du monde pour faire adopter les projets pour lesquels il avait été élu.
En fait, autant les Etats-Unis sont une « démocratie faible », où la volonté du président élu est constamment contrariée par les échéances électorales, les élus ou la Cour Suprême, autant la France est ce que l’on peut considérer une « démocratie forte ». Quand les Français veulent changer, cela change, comme l’ont montré les élections de 1981, 1986, 1997 ou 2007. Nos Institutions semblent tailler pour qu’un bon président puisse avoir les coudées franches alors que les institutions étasuniennes semblent avoir été conçues pour limiter le pouvoir de nuisance d’un mauvais président.
Mais le contexte actuel rend sans doute encore plus nécessaire notre construction institutionnelle. En effet, comment imaginer qu’un homme politique puisse véritablement réformer le système économique actuel dans un système comprenant une multitude de contre-pouvoir ? Seule notre Cinquième République permettra à un Président élu sur un programme de refondation du capitalisme de pouvoir véritablement mener son agenda alors que le moindre effort de réforme se retrouve immédiatement dilué aux Etats-Unis comme le montre la réformette de la finance de Barack Obama.
La Cinquième République a déjà rendu beaucoup de services à notre pays, lui apportant une stabilité dont la France avait bien besoin. Demain, par les pouvoirs considérables qu’elle donne au président, c’est elle qui nous permettra d’être à l’avant-garde de la refondation du capitalisme.
Laurent Pinsolle
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Meurtre de Michel Germaneau
27/07/2010 20:25
DLR 62, sa secrétaire départementale, ses délégués de circonscriptions et tous ses militants présentent leurs plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Michel Germaneau. Nous tenons à rendre ici hommage à cet infatigable militant du rapprochement des peuples, lâchement assassiné par une bande de dévoyés rejettés par les musulmans du monde entier. Nous espérons que ce meurtre ne restera pas impuni.
DLR62
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Mai 68, une contre-révolution réussie : modeste contribution aux discours et cérémonies...
27/07/2010 16:43
Mai 68, une contre-révolution réussie : modeste contribution aux discours et cérémonies...
De Régis Debray
Edition : Mille et une nuits
Année : 1978
Reparution : mai 2008
ISBN : 978-2-7555-0062-2
EAN13 : 9782755500622
Présentation de l'éditeur
Pendant la commémoration du dixième anniversaire de Mai, au printemps 1978, Régis Debray écrit dans le feu des (auto) célébrations un texte vigoureux qui cherche à dessiller tous ceux qui sont encore et toujours pris dans les 'illusions lyriques'. Il donne son manuscrit à François Maspero qui le fait paraître immédiatement. Il montre que 'Mai 68 est le berceau de la nouvelle société bourgeoise', que celle-ci est déjà advenue, que ceux qui se présentent comme les 'ayants droit' de 68 ont capté par eux-mêmes les postes dans les médias, qu'ils sont aux manettes, et que les révolutionnaires romantiques ont été et sont souvent encore les dupes d'un néocapitalisme qui a vécu dans ces événements sa crise d'ajustement : le capitalisme ne pouvait se conjuguer qu'avec des moeurs libérales pour franchir une étape... vers le néolibéralisme. En cet épisode de contre-révolution s'est nouée l'alliance objective entre les libertaires et les libéraux. La thèse est aujourd'hui assez répandue, et ce depuis la fin des années 1990. En 1978, elle claque comme un coup de tonnerre. Ceux qui entendent la charge de Régis Debray la perçoivent comme venant d'une posture tiers-mondialiste, cette pseudorévolution au Nord, qui ne bouscule en rien le système capitaliste, passe à côté de l'enjeu majeur de l'époque - qui est toujours notre actualité : réduire les écarts avec les pays du Sud, où l'on se bat encore pour une révolution.
Reprise d'un texte de 1978 dans lequel Régis Debray dénonçait le dévoiement des idéaux révolutionnaires de Mai 1968 et déplorait la transformation de
la France en une société néo-libérale et bourgeoise.
Mot de l’auteur « Quelques préhistoriens de mes amis, bibliophiles et mal-pensants, ont souhaité voir exhumer un opuscule enfoui dans les tréfonds et devenu trente ans après rareté bibliographique. Cela était paru chez Maspero au printemps 1978, sous un titre assez peu engageant : Modeste contribution aux discours et cérémonies officielles du dixième anniversaire. Sous-entendu : de Mai 68. Le coup de pistolet dans un concert d'autosatisfactions lyriques sombra illico dans un épais silence réprobateur. Car, c'est à repérer la contre-révolution dans la révolution que ce pamphlet, à contretemps, s'était attaché. Aujourd'hui, cette contre-révolution apparaît à tous éclatante, rebaptisée depuis lors " néo-libérale ". Ce livre, introuvable incongruité, a plutôt gagné que perdu en actualité, ce dont je suis bien le dernier à me réjouir. »
R. D.
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Quand la France toisera l’Allemagne et l’Europe
27/07/2010 15:03
La révolution démographique à venir
Les chiffres sont impressionnants. Pendant les Trente Glorieuses, l’Allemagne comptait plus d’un million de naissances par an, contre plus de huit cent mille en France. Aujourd’hui, notre pays fait toujours plus de huit cent mille enfants par an. En revanche, notre voisin d’Outre-Rhin n’a accueilli que 675 000 nouveau-nés en 2008, près de 20% de moins que chez nous. Si les tendances restent les mêmes, ce sont moins de cinq cent mille naissances que l’Allemagne devrait compter dans trente ans !
C’est vers 2040 que notre pays devrait devenir le premier pays d’Europe par la population quand nous atteindrons 75 millions d’habitants, comme notre voisin d’outre Rhin. Dès 2050, l’écart devrait se creuser puisque la population Allemande devrait tomber à moins de 70 millions d’habitants. Cette étude prévoit seulement 45 millions d’Allemands en 2100, moitié moins que la France. Notre pays sera alors plus peuplé que le Japon, qui compte pourtant aujourd’hui deux fois plus d’habitants !
Un bouleversement européen
Le paysage européen devrait être bouleversé dans les décennies à venir, à moins que les pays à la population déclinante ne recourent massivement à l’immigration. Il faut noter que ces prévisions sont basées sur une reproduction par les prochaines générations des comportements actuels ce qui les rend très crédible. Mieux, même si la prochaine génération Allemande adoptait la fertilité Française, à terme, notre population dépasserait quand même celle de notre voisin.
Dans quarante ans, la France sera le pays le plus peuplé d’Europe, devant le Royaume Uni (s’il n’a pas éclaté) et l’Allemagne ne pointera plus qu’en troisième position. L’Italie pourrait compter moitié moins d’habitants que la France. Bref, le dynamisme démographique de la France pourrait bien redonner à notre pays la prééminence qu’il a déjà eu dans le passé. Il faudra néanmoins savoir traduire l’opportunité démographique en opportunité économique.
A tous ceux qui croient que la France est trop petite pour influencer le cours du monde, ces quelques chiffres devraient les faire réfléchir. Le dynamisme démographique de notre pays devrait bouleverser les équilibres politiques au sein de l’Europe dans les décennies à venir.
Laurent Pinsolle
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Le débat interdit
27/07/2010 14:29
« Honte aux pays où l’on se tait » disait Georges Clemenceau pour réveiller les Français.
Au moment où la présence militaire en Afghanistan suscite de grands débats politiques en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis, la classe politique française est muette.
Les révélations du site américain Wikileaks d’hier confortent la thèse de tous ceux qui dénoncent la manière dont est conduite cette guerre et l’impasse dans laquelle se sont placés les Etats-Unis.
En France le silence est total pour deux raisons.
Tout d’abord le retour dans l’OTAN et le soutien aveugle aux Etats-Unis mis en œuvre par le Président de la République s’avère être un véritable constat d’échec. Contrairement à ce qui avait été promis, loin de peser davantage, notre pays en abandonnant sa position singulière d’indépendance ne vaut plus grand-chose. Reconnaître l’embourbement, comme je l’avais annoncé il y a deux ans, les opérations de l’OTAN en Afghanistan, ce serait bien sûr pour tous les soutiens du Président avouer la faiblesse de sa politique internationale.
La seconde raison c’est l’atlantisme viscéral du Parti Socialiste qui n’a pas de politique étrangère bien arrêtée et qui ne joue pas son rôle d’opposition.
Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train de perdre cette guerre car, comme les Anglais, puis les Russes, on ne peut pas tenir ce pays montagneux et très particulier sans au moins 300 000 hommes.
Nous l’avions dit à quelques uns en Commission des Affaires Etrangères et de la Défense réunis l’été 2008. La débâcle qui se prépare va déstabiliser un peu plus le Pakistan au risque d’embraser toute la région.
Voilà pourquoi la France, si elle était encore la France, devrait faire entendre sa voix beaucoup plus nettement pour retirer ses troupes et proposer une solution politique. Il y a urgence.
NDA
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